un oeil sur la ville

la ville immense si peu tranquille
un ciel si gris, nuages futiles
voitures pressés, piétons stressés
rentrent dans des grosses boites empactés
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marrée humaines, foule qui se traine
visages à rides et yeux livides
je cherche un rire ou un sourire
les traits se tirent ou parfois pires
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meme les regards sont dérisoires
cernes plissées broyants du noir
je cherche une voix ou un regard
visage fuyants sous leur canards
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les gens sont sourds à leur amour
les cris du coeur leur font trop peur
musique à fond dans les oreilles
portables, ipod, autres appareils
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que me veux tu vieux malotru
pourquoi donc me regardes tu?
de toute facon je ne t'entends plus
reste dans ta bulle ou je te tue
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perte de contacte, je me retracte
j'ai ma méthode quand tu m'attaque
je ferme les yeux et je m'évade
sur mon cheval et je gambade
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parfum léger et ennivré
fleurs parfumés, senteurs poivrés
je me sens ivre et dénudé
sur sa crinière bien accroché
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pas de limite a mes pensées
j'aimerai bien te faire visiter
ce monge magique et idyllique
qui defie les travers obliques
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allez sortez bande de minus
vous etes déjà au terminus
allez vous donc quitter mon bus
j'le dirai pas une fois de plus
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tres bien monsieur le conducteur
au fait dites moi vous avez l'heure
vous etes en retard d'une demi heure
j'en parlerai au supérieur
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et moi dans mon coin en silence
je jubilais j'étais en trans
pourquoi partir plutot en rire
lorsque d'un coup les choses empirent
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quoiqu'on en pense l'indifférence
est parfois pire que la violence
quand la provoc fait réagir
elle deride nos visages de cire.
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la mythologie de l'amour

le jour se lève comme dabitude pourtant c'est un jour nouveau
et les rayons du soleil assèchent tout nos idéaux
il nous réchauffe à l'intérieur nous fait endormir nos torpeurs
et nous rappelle à coeur ouvert le temps de nos jours meilleurs.

L'explosion de ses rayons qui partent dans tout les sens
sont un peu comme toi et moi à la recherche de nos sens
le moteur de notre vie à brulé tout son esssence
on regarde vers notre étoile mais c'est plus à la même qu'on pense

les rayons du soleil ont désséchés notre peau
notre amour inconditionnel nous a guidé bien trop haut
on croyait être deux anges et titiller les oiseaux
mais lorsqu' on a croisé icare on avait plus d'ailes dans le dos

semi conscient près de la montagne
on repartait à zéro
c'était un zéro absolu
sans voie ni aucune issue

mais dans ce tournant décisif
on vit passer le brave sysiphe
se depéchant d'un air hâtif
pour gravir encore le massif

on pria Dieu d'un air soucieux
que Cupidon réveille ses dons
et nous décoche à sa facon
deux flèches d'or dans nos coeurs de plomb

mais en réponse à nos attentes
Zeus répondit sans se faire attendre
par des éclairs bien qu'éphèmeres
suivis de terribles coups d'tonnerre

Plus rien à faire comme Demeter
enterrés de six pieds sous terre
dans le royaume d'Hadès
si tu te retournes tu es en pièces...

jamais trop tard pour Gérard

Salut les gars je m'appelle gerard
quand je me mirre dans le miroir
je vois un type un peu bizarre
la nature fait mal le hasard

avec des paupières en tiroirs
des yeux fermés de taupinard
un nez tordu comme un lezard
une bouche qui tombe poche de billard

des joues bouffies, crâne dégarni
plutot genre ballon de rugby
et des sourcils qui disent tans pis
si la nature m'a fait ainsi

quand je sors dehors j'fais pas d'efforts
je m'habille toujours genre plutot sport
des lunettes noires et une casquette
pour pas effrayer les minettes


ouai j'ai des tic ou bien des toc
pour m'endormir je prend des medoc
plutot le genre de psychotrope
et j'ai mon psy quand je debloque


l'informatique est mon spoutnik
je vais sur meetic c'est bien plus chic
meme quand je clic ya pas de declic
reste la chirurgie esthétique

par koi je commence pour mes dépenses
il faut que je me lance mais pas que je pense
de toute facon je leur fait confiance
les toubib prendront pas d'vacances...


monsieur le docteur je pensais faire
etirer un peu les paupières
monsieur gerard ya pas de souci
je vous fais votre blépharoplastie


monsieur le docteur tant que vous y êtes
effacer mon nez en trompette
monsieur gérard ya pas de souci
je vous fais votre rhinoplastie


monsieur le docteur soyez magique
mon sourire appocaliptique
monsieur gérard c'est pas tragique
un peu d'acide hyaluronique


et quant a mes joues de hamster
et mon crane chauve de grabataire
ne soyez pas dans la colère
lippo et implants capillaires


merci a vous mon cher ami
je pourrai enfin dormir la nuit
monsieur gérard ca c'est pas dit
vu la taille de votre devis

une vie

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il était petit mais vaillant
vie magnifique loin des tourments
enfance heureuse et paresseuse
coeur d'arc en ciel et joies rêveuses


adolescence plus contrastée
mal de vivre et laissez aller
le dirigèrent vers la galère
malheurs, echecs se succèderent

parachuté en faculté
il cherchait à s'accomoder
aller a la chasse aux becasses
et deserter les salles de classe

la solitude l'envahissait
la tristesse d'un coeur endeuillé
la bande damis qu'il rencontra
lui fit oublier ses tracas

dans un cocon d'joyeux lurons
tarot, bowling, soirées marrons
ca ressemblait au conte de fée
mais la princesse qu'il attendait
ne l'avait jamais rencontrée

premiers symptomes vie sans arômes
voulait etre plus petit que l'atome
quand il sentit le desespoir
qui le demandait au parloir
afin de peindre sa vie en noir

précipité vers la débauche
encore plus vidé que ses poches
et recherchant sensations fortes
le casino fermait ses portes

mais quand une passion le quittait
alors une nouvelle jaillissait
alcool, drogue, voyage ou ciné
pas moyen de crever l'abcès

pourtant du haut de ses 30 ans
quand il eut bien fait le bilan
restait en fait que le néant
d'une vie qu'il eut vu autrement
d'une vie qu'il eut vu autrement...

mon amour

depuis que tu n'es plus là
je ne sais plus quoi faire
mon amour
je suis comme un rocher
complètement figé
et le néant autour

tu ne laisses pas le choix
à mon coeur à nouveau
de revoir le jour
mon chagrin est trop plein
ton image en vain
s'y reflette tout les jours

nos disputes et nos cris
nous ont vraiment détruit
tour à tour
la distance qu'on prenait
toi et moi a marqué
la fin de notre parcours

comme un caillou dans l'eau
parachuté d'en haut
il a brisé notre amour
ton image s'est brouillé
des cercles se sont formés
tout autour

les vagues se sont brisées
l'écume s'est déposé
sur mon coeur déjà lourd
et le vent a soufflé
le ciel s'est voilé
à son tour

pourtant il faut y croire
de l'ombre renait l'espoir
c'est ce qu'on me dit a ce jour
parfois m' revient le pire
la chute de notre empire
effondré en un jour

cette chanson n'est en fait
que le cri de la bête
qui me hante mon amour
tout ce que je souhaites
c'est qu'enfin tu sois prête
à ce qu'on s'aime pour toujours


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tu es à moi
je suis ta foi
tu es ma loi
ecoute moi!

je suis à toi
tu es ma voie
je cours vers toi
retrouve moi!

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