les bois de longchamp
une nuit me balladant
dans les bois de longchamp
j'ai rencontré des gens bizarres
qui rôdaient dans les champs
ils avaient des robes de femmes
et des cheveux au vent
et lorsqu'arrivaient des passants,
s'avancaient doucement
ils semblaient hocher de la tete,
saluer gentiement
et remuait leur popotin
de l'arrière vers l'avant
lorsque je compris soudainement
qu'ils cherchaient des clients
je me pris a presser le pas
et fuir au gré du vent.
pourtant devenir spectateur
était bien croustillant
caché dans un coin je scrutais
ce spectacle florissant
des hommes d'affaires , des mercenaires,
perdus dans le néant
des belles voitures aux belles allures
se succédaient souvent
comme des vautour, tournant autour,
faisant des tas de tours
ils semblaient chercher de l'amour
au coin de ses carrefours
de tout les ages, tout les rivages
et tout les métissages
bavaient tels des macrophages
tous atteinds par la rage
dans les buissons, sur le gazon,
ou le siège d'un camion
comme privés de toute leur raison
liberaient leur pulsions
ces hommes la ne se doutaient pas ,
que ses femmes n'en étaient pas
comment pouvaient t'ils s'adonner
a des jeux comme ceux là
mais tout ces vices qui les trahissent
ne sont que les premices
de choses bien plus dévastatrice
qui en l'homme se tapissent
j'etais pas fier, je ne peux le taire,
comme ces buveurs de bière
qui pour leurs envies passagères
commettaient l'adultère
des pneus qui crissent, des phares palissent,
tiens voila la police
fini pour moi ce monde factice
faut vite que j'déguerpisse...
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